D’un point de vue saisonnier, la demande de pétrole diminue tout d’abord après le changement d’année. Les pays de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) augmentent leur production de pétrole de +0,4 million de b/j par mois et la production d’autres pays, comme les États-Unis, augmente également de mois en mois.
Cette semaine, Omikron reste un sujet important sur les marchés pétroliers, mais les signes avant-coureurs ont changé. Alors qu’il y a deux semaines, la peur et l’angoisse régnaient et que les prix du pétrole s’effondraient, l’optimisme prévaut désormais, laissant penser que la situation ne sera pas aussi grave qu’on le craignait. En conséquence, les bourses du pétrole continuent de grimper en ce début de semaine.
Vendredi, les contrats à terme sur le pétrole sur l’ICE (International Comodities Exchange) et le NYMEX (New York Mercantile Exchange) ont enregistré leur sixième baisse hebdomadaire consécutive, la plus longue depuis 2018. L’incertitude concernant la nouvelle variante d’Omikron reste un thème majeur sur les marchés pétroliers et continue d’exercer une certaine pression à la baisse, car on ne sait toujours pas quel pourrait être l’impact de la variante du virus sur la demande.
La libération de réserves stratégiques de pétrole la semaine dernière a permis de rassurer les marchés. Mais l’incertitude n’a pas encore disparu, car on ne sait pas encore si la nouvelle variante du corona virus rendra à nouveau nécessaire de nou-veaux les confinements mondiaux. C’est la principale préoccupation des acteurs du marché, car dès le confinement feraient vaciller la reprise économique mondiale et feraient ainsi chuter à nouveau la demande de pétrole. L’excédent d’offre prévu pour le premier trimestre 2022 s’en trouverait encore aggravé.